Vaisseau flèche pointant l’épave de la goélette Mont Sainte-Marie.

Dans un élan dépouillé et animé: le vivant… Ils vont se tourner vers la mer, on ne cultive pas la mer: le navire est un être vivant.

Ainsi donc: la fabrication de la sculpture intègre au maximum l’action de la nature… perforations, inclinaisons des plans, distance des éléments entre eux, éclairage ambiant. Sobriété et vigueur sont les caractéristiques fondamentales de l’œuvre.

La montagne, la forêt, le tronc d’arbre, le madrier: le bois en tranches est l’assise esthétique et physique de la conception et de la fabrication de l’œuvre.

Profil de navire de la sculpture et les tranches-vagues: longues pièces montrant les profilés retirés des troncs d’arbres.

Le son, lors de pluies torrentielles notamment, fera écho à cette approche de fabrication… le génie du lieu accompagne à jamais le son produit par les hommes au travail… a contrario… patience et silence – ces hommes sont des hommes de peu de mots. Action. Silence.

Perception: même de loin, à l’approche du Musée, la notion de chantier s’impose lentement au spectateur.

Colonne vertébrale: la structure horizontale carrée est à la fois quille et chaufferie. Le regard est directement relié à la zone de la Sainte-Marie. Elle structure le regard, ravive la mémoire.

Chantier : La structure supérieure du pont roulant introduit la notion de chantier, le passé, le présent chantier et le devenir. La sculpture flotte…

Les multiples tiges, la plupart verticales, et fausses-équerres servant au report des mesures : le savoir-faire des artisans associé au feu, central au cœur de cette célébration.